Fatma Kort et Vincent Sivré scellent un partenariat entre le l'UMCC et le SJFu

Fatma Kort et Vincent Sivré scellent un partenariat entre le l’UMCC et le SJFu

Signature de la convention de partenariat UMCC - SJFu

Signature de la convention de partenariat UMCC – SJFu

L’Union des Magistrats de la Cour des Comptes tunisienne ( UMCC) représentée par sa présidente, Mme Fatma KORT,  et le  Syndicat des Juridictions Financières unifié (SJFu) français représenté par son président, Vincent SIVRE ont conclu une convention de partenariat le 18 novembre 2016, à la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France.

Cette convention vise à mettre en commun leurs compétences réciproques pour mener des actions communes, procéder à des échanges de savoir-faire et promouvoir leurs activités. Les partenaires s’engagent à favoriser des actions permettant aux membres des deux organismes de mettre en commun leurs savoir-faire : co-réalisation de services, co-animation des séances de travail ou de formation, réflexion commune, formations réciproques. Ils s’engagent à promouvoir les expériences des membres de leurs syndicats.

 

 

La signature de cet accord de partenariat entre les deux organisations syndicales intervient alors que la Tunisie et la France viennent de signer un accord sur la modernisation de l’administration et la valorisation des agents publics.

Cette convention, paraphée à Tunis par le ministre tunisien de la Fonction publique, Abid Briki, et son homologue française, Annick Girardin, est la troisième du genre depuis une dizaine d’années. Des partenariats similaires ont été conclus successivement en 2007 et en 2013. Ils expriment tous l’engagement de la France à accompagner, grâce à son expertise, les politiques menées par les autorités tunisiennes, pour l’amélioration de la qualité du service public dans le pays. Le transfert de savoir-faire cible surtout le domaine des ressources humaines.

À cet égard, le dernier accord entre les deux Etats comporte des champs d’action pour optimiser l’efficience de la fonction publique, le but étant de trouver à la fois des solutions aux problèmes de corruption, de lourdeur bureaucratique et d’irrationalité dans le déploiement des agents territoriaux. Les thématiques arrêtées abordent, entre autres, l’éthique et l’intégrité des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions, l’élaboration de plans de carrière et l’amélioration des compétences des agents de la fonction publique. Il s’agit aussi de revoir le recrutement interne et le déploiement des agents administratifs pour atteindre un équilibre territorial. Enfin, l’accord porte sur l’accompagnement des cadres supérieurs dans le domaine de la prise de décision.

D’autres opérations de coopération administrative entre les deux pays sont déjà bien avancées. Il y a deux ans, l’ambassade de France à Tunis et le secrétariat tunisien en charge des affaires régionales et locales, avaient installé le comité de pilotage du projet d’appui à la décentralisation et à la gouvernance financière des collectivités locales en Tunisie. Cette opération, financée à hauteur de 600 000 euros par le Fonds de solidarité prioritaire (FSP) du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international, a été engagée à la demande de la Tunisie. Elle porte principalement sur la refonte du cadre juridique qui régit le fonctionnement des collectivités, pour permettre à la fois de consolider les principes de la décentralisation et de la démocratie participative ainsi que la promotion de la gouvernance financière.

L’aide à la modernisation de l’administration en Tunisie comprend par ailleurs la formation des cadres. Une centaine de bourses d’études, d’un montant de 300 000 euros, sont accordées chaque année aux fonctionnaires tunisiens. Des partenariats lient, dans ce cadre précis, des instituts de formation des deux pays. Une convention a notamment été signée en 2011 entre l’École nationale d’administration (ENA) tunisienne et le Centre national de la formation publique territoriale (CNFPT) en France.