Annick Girardin poursuit sa lutte contre les discriminations à l’embauche dans les trois fonctions publiques

Comme elle l’avait fait savoir aux membres du CCFP lors de la séance plénière du 12 septembre 2016, la ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, a finalement commandé, le 28 mars 2017, un « rapport L’Horty 2 » sur les discriminations rencontrées par les agents publics au cours de leur carrière. Un premier rapport sur le sujet avait été remis par le professeur d’économie Yannick L’Horty le 12 juillet.

Dans sa lettre de mission, la ministre souhaite que « le travail d’évaluation [effectué pour le premier rapport] soit approfondi s’agissant des recrutements opérés par concours dans la fonction publique de l’État », et qu’une première évaluation soit effectuée pour les fonctions publiques territoriale et hospitalière. Par ailleurs, « une nouvelle campagne de ‘test de discrimination' » devra être lancée, demande-t-elle. Les travaux seront remis d’ici à décembre 2017. 

« Votre rapport remis le 12 juillet 2016 et qui a fait date, dresse pour la première fois un état des lieux objectif des procédures de recrutement dans la fonction publique. Il met également en évidence l’existence d’inégalités dans l’accès à certains emplois publics », écrit Annick Girardin, ministre de la Fonction publique, dans la lettre de mission qu’elle a adressée au professeur d’économie Yannick L’Horty, le 28 mars 2017. Elle demande tout d’abord « que ce travail d’évaluation soit approfondi s’agissant des recrutements opérés par concours dans la FPE » : il s’agira de « poursuivre les analyses menées à partir des données individuelles des candidats présents aux concours » en étant le plus exhaustif possible et en traitant les données de concours du plus grand nombre de ministères.

Ce travail devra conduire à « analyser les éventuelles inégalités d’accès liées au lieu de résidence, à l’origine, au sexe et à la situation familiale au cours du processus de sélection ». Par ailleurs, Yannick L’Horty est chargé « d’évaluer la portée des réformes engagées pour améliorer les processus de recrutement » (sensibilisation des jurys aux stéréotypes, mise en place de nouvelles grilles d’évaluation, etc.), et de « porter une attention à l’impact des règles d’organisation des concours ». La ministre souhaite qu’il engage « un premier exercice d’évaluation des recrutements par concours dans les FPT et FPH, au titre des mêmes motifs d’inégalités ».

UN TESTING SUR LES RECRUTEMENTS SANS CONCOURS ET CONTRACTUEL

Dans un second temps, Annick Girardin souhaite que les travaux de Yannick L’Horty comprennent « une nouvelle campagne de ‘tests de discrimination’ portant sur les voies de recrutement sans concours en catégorie C, le recrutement contractuel pour pourvoir des emplois permanents ou faire face à des besoins temporaires », dans les trois fonctions publiques.

Cette démarche « prendra en compte les critères du patronyme et du lieu de résidence, ainsi que celui du sexe ». « De façon complémentaire, vous étudierez la possibilité d’appliquer cette méthode des tests de discrimination à d’autres motifs de discrimination non encore explorés en France avec cette méthodologie », la campagne de testing pouvant intégrer l’orientation sexuelle, le handicap ou l’activité syndicale, par exemple. La ministre souhaite que ces travaux aboutissent d’ici à décembre 2017.

Enfin, elle demande à Yannick L’Horty de participer, en juin, à la première réunion du nouveau conseil scientifique de la DGAFP, afin de présenter les travaux menés et les perspectives envisageables « pour évaluer les risques discriminatoires dans les processus de gestion des carrières, en identifiant les données disponibles auprès de quelques employeurs des trois versants de la fonction publique. Cette nouvelle démarche devra permettre d’apprécier les processus de promotion tels que les avancements de grade et les promotions de corps/cadres d’emploi, qu’ils s’opèrent par concours, examen professionnel ou au choix ». « Cette démarche conduira à un appel à projet de recherche publié à l’automne 2017 », annonce-t-elle.


Synthèses des observations des CRC concernant le patrimoine des collectivités territoriales

L’inspection générale de l’administration, le contrôle général économique et financier et l’inspection générale des finances ont réalisé une intéressante synthèse des travaux des chambres régionales et territoriales des comptes sur le patrimoine des collectivités territoriales, en annexe de leur rapport consacré à ce sujet, au titre d’une revue de dépenses réalisée dans le cadre du dispositif  d’évaluation des dépenses publiques, instauré par l’article 22 de la loi de programmation des finances publiques 2014- 2109.

Notre organisation syndicale se félicite de la reconnaissance de nos travaux par ces trois corps d’inspection. Elle regrette toutefois que la Cour des comptes ne se soit pas engagée, de manière proactive, à réaliser une enquête inter-juridictions sur ce thème. La programmation des enquêtes inter-juridictions souffre de lacunes importantes en ce qu’elle répond davantage à des enjeux de positionnement des acteurs internes aux juridictions financières qu’à des enjeux institutionnels forts, en lien direct avec le redressement de la trajectoire des dépenses publiques de la France.

L’une des principales innovations des revues de dépenses par rapport aux autres exercices d’évaluation des politiques publiques tient à leur articulation étroite avec le calendrier budgétaire annuel. Ces modalités de mise en œuvre sont directement prévues par la loi de programmation des finances publiques et constituent un élément clé de l’efficacité du dispositif.

La synthèse opérée par ces trois inspections illustre ce que pourraient être des évaluations de politiques publiques réalisées directement par les chambres régionales et territoriales des comptes, hors la tutelle désuète de la rue Cambon :

Depuis la fin des années 1970, le patrimoine des collectivités territoriales et de leurs groupements s’est fortement développé et diversifié au gré des investissements nouveaux et des transferts d’équipements dans le cadre de la décentralisation. Sa valeur, également tirée par l’augmentation des prix de l’immobilier, a été multipliée par 3,4 en euros constants depuis 1978 et est évaluée en 2014 par l’INSEE à 1 333 Mds€, soit 10 % du patrimoine non financier de la Nation.

Certaines collectivités sont engagées dans une gestion dynamique de leur patrimoine, fondée sur une connaissance précise et la définition d’une stratégie permettant de réaliser des arbitrages, d’optimiser l’occupation des locaux disponibles et, partant, de rationaliser les dépenses associées au patrimoine. Cette démarche n’est toutefois pas généralisée. Le niveau de connaissance par les collectivités de leur patrimoine et de son état est inégal et la diversité des statuts juridiques des biens peut en complexifier la gestion, en particulier au niveau intercommunal.

L’importance de ce patrimoine pose la question de la capacité financière des collectivités à l’entretenir. Les besoins de gros entretien et de réhabilitation s’accroissent à mesure que le patrimoine des collectivités se développe. Le besoin théorique de réhabilitation évalué par l’INSEE (mesuré par la consommation de capital fixe qui correspond en comptabilité nationale à la dépréciation du patrimoine existant) représenterait en moyenne entre 2010 et 2014 près de 40 Mds€ par an, soit environ 80 % des dépenses d’investissement des administrations publiques locales sur la période. Or, d’après les évaluations de la mission, entre 40 % et 50 % des dépenses d’investissement des collectivités seraient consacrées à des projets d’équipement neufs. Dégager les ressources financières nécessaires à l’entretien du patrimoine existant suppose que les collectivités internalisent sa dépréciation. À cet égard, la mission considère qu’un renforcement des règles d’amortissement comptable pour les investissements nouveaux serait souhaitable. Elle reprend sur ce point les analyses du rapport d’Alain Lambert et Martin Malvy (Pour un redressement des finances publiques fondé sur la confiance mutuelle et l’engagement de chacun, avril 2014), avec des préconisations adaptées selon la taille des communes.

En outre, l’évaluation préalable des projets d’équipements nouveaux serait d’autant plus utile qu’ils ont un effet d’entraînement fort sur les dépenses de fonctionnement des collectivités : d’après des modélisations économiques (Comprendre les finances publiques locales, Alain Guengant et Yann Le Meur, édition Le Moniteur, 2015), pour un nouvel investissement de 100 €, une collectivité territoriale doit supporter en moyenne un surcoût annuel en termes de dépenses de fonctionnement de 14 €. Les dépenses de fonctionnement courant associées au patrimoine sont évaluées par la mission à 28 Mds€, dont la moitié de masse salariale affectée à la gestion et l’entretien du patrimoine. Hors masse salariale, ces dépenses, rapportées au nombre d’habitants, sont caractérisées par une forte hétérogénéité, même entre collectivités de taille comparable, ce qui révèle des marges d’optimisation que la mission évalue entre 450 M€ et près de 1 Md€.

Enfin, l’importance du patrimoine des collectivités territoriales pose également la question de sa valorisation et celle des cessions. En 2014, la valorisation du patrimoine local (revenus locatifs, recettes domaniales, etc.) a rapporté 5 Mds€ et les produits de cessions 3 Mds€. Qu’il s’agisse d’opérations de cessions ou de la passation de conventions d’occupation domaniales, la mission propose un renforcement des obligations de publicité permettant une mise en concurrence, tant dans un souci de transparence que de meilleure valorisation. Par ailleurs, l’ouverture aux collectivités de la possibilité d’un déclassement anticipé serait de nature à leur donner plus de souplesse pour la conduite de leurs opérations de cessions.

 

Pour en savoir davantage:

Le patrimoine des collectivités territoriales, revue de dépenses par l’inspection générale de l’administration, le contrôle général économique et financier et l’inspection générale des finances, 2016.


Installation du Conseil d’orientation de la fonction publique

Le conseil d’orientation institué par l’article 4 du décret n° 2016-1804 du 22 décembre 2016, placé auprès du directeur général de l’administration et de la fonction publique, a été installé le 26 avril 2017. Sa composition est la suivante :
1° Au titre de l’Etat employeur :
– le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances ou le directeur des ressources humaines ;
– le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche ou le directeur des ressources humaines ;
– le secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales ou le directeur des ressources humaines ;
– le directeur des ressources humaines du CNRS.
2° Au titre des employeurs hospitaliers et territoriaux :
– le délégué général de la fédération hospitalière de France ;
– le directeur général des services de la région Nouvelle Aquitaine ;
– le directeur général des services de la ville de Lille.
3° Au titre des services compétents en matière de politiques de la fonction publique :
– le secrétaire général pour la modernisation de l’action publique ;
– le délégué pour la rénovation de l’encadrement dirigeant de l’Etat ;
– le directeur du budget ;
– le directeur général des collectivités locales ;
– le directeur général de l’offre de soins ;
– le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle.
4° Au titre de la prospective et de l’expertise internationale et européenne :
– le directeur de la gouvernance publique et du développement territorial de l’organisation de coopération et de développement économiques ;
– le commissaire général à la stratégie et à la prospective.
5° Au titre des praticiens des ressources humaines dans les entreprises :
M. Jean-Paul CHARLEZ, président de l’association nationale des DRH (ANDRH) ;
Mme Sylvie FRANCOIS, directrice générale adjointe, directrice des ressources humaines et des relations sociales du Groupe La Poste.
6° Au titre des personnalités qualifiées :
M. Alberto LOPEZ, directeur du centre d’études et de recherche sur les qualifications ;
Mme Véronique CHANUT, professeur en sciences de gestion, université Paris-II ;
M. Loïc LEROUGE, chargé de recherche du CNRS habilité à diriger des recherches, Université de Bordeaux ;
M. Yannick L’HORTY, professeur en sciences économiques, université de Marne-La-Vallée ;
Mme Carole MONIOLLE, maître de conférences en droit public habilitée à diriger des recherches, université Paris-X ;
M. Luc ROUBAN, directeur de recherche du CNRS, Institut d’études politiques de Paris ;
M. Jean-François VERDIER, inspecteur général des finances.
7° Au titre des représentants du mouvement associatif

Le thème de cette première séance a porté sur l’attractivité et l’ouverture de la fonction publique, dans le prolongement des travaux conduits par Yannick Lhorty et Olivier Rousselle.

Pour en savoir davantage:

Vers un égal accès aux emplois publics selon les seuls vertus et talents?

Les candidats d’origine maghrébine sont pénalisés dans les fonctions publiques hospitalière et territoriale


Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu des territoriaux : comment faire?

À compter de janvier 2018, les collectivités locales prélèveront, sur la rémunération de leurs agents, une part d’impôt sur le revenu à reverser à la DGFiP. Le prélèvement à la source donnera lieu à l‘émission d’un mandat au débit du compte 641, « Rémunérations du personnel », émis chaque mois par l’ordonnateur lors du mandatement de la rémunération des agents.

Pour le mois de décembre d’une année N, le fait générateur du PAS étant le versement des salaires effectués en décembre N, les collectivités comptabiliseront la dépense sur l’exercice N, de la même façon que les cotisations sociales. Le mandat PAS de décembre N sera payé avant le 10 janvier N+1, conformément à la date d’échéance.

La pièce justificative à remettre par la collectivité au comptable, à l’appui du mandat du prélèvement à la source, sera un état n’individualisant pas le taux appliqué à chaque agent (information figurant sur les bulletins de paye), mais reprenant les éléments agrégés de la déclaration PASRAU, c’est-à-dire :

  • le mois de l’échéance ;
  • le montant total afférent aux prélèvements effectués au titre des rémunérations du mois ;
  • les montants des régularisations éventuelles ;
  • le montant total des sommes mises en paiement.

Pour les employeurs relevant de la sphère publique locale, le reversement mensuel du prélèvement à la source auprès de la DGFiP s’effectuera comme pour les cotisations sociales.

En règle générale, le versement sera mensuel, mais il pourra être trimestriel pour les employeurs publics et privés de moins de 11 agents ou salariés, dès lors que l’option pour le paiement trimestriel est retenue pour le versement des cotisations sociales (l’option sociale vaut option fiscale).

Les sommes afférentes au PAS collecté seront versées au service des impôts des entreprises (SIE) de la DGFiP dont relève la collectivité ou l’établissement public local. Le comptable de la collectivité lui indiquera les références BIC IBAN du compte bancaire du SIE sur lequel les sommes prélevées au titre du PAS devront être reversées. Des recommandations seront prochainement édictées par la DGFiP pour que ces flux portent une référence normalisée permettant d’identifier facilement la nature du produit recouvré, l’échéance du prélèvement et la collectivité émettrice. De même, des consignes seront adressées afin que les ordonnateurs renseignent une date d’échéance dans le mandat afférent au PAS afin de respecter la date d’exigibilité du prélèvement.

Enfin, l’article 60-I-F de la loi de finances pour 2017 a inscrit explicitement le prélèvement à la source au rang des dépenses obligatoires recensées par le CGCT. Les dispositions relatives au mandatement d’office ou à l’inscription d’office trouveront donc à s’appliquer dans le cas où une collectivité employeur ne respecterait pas ses obligations de collecte et de reversement.


Le SJFu propose de modifier le « guide du déclarant » d’intérêt

Les propositions, précisions ou modifications  que les membres élus du conseil supérieur souhaiteraient  voir  apportées au « guide du déclarant » reposent :

  • sur l’idée d’être le plus explicite possible pour que les collègues puisse déclarer sans se mettre en difficulté sur la base d’une doctrine homogène,
  • sur la nécessité de garantir la confidentialité des déclarations sans intervenant intermédiaire entre le déclarant et l’autorité.
  • Sur l’intérêt de positionner les obligations déclaratives dans le dispositif de déontologie.

Notre position est que le collège de déontologie sera l’arbitre naturel des éventuelles appréciations divergentes entre le déclarant et l’autorité et peut être conduit à jouer un rôle important au moins jusqu’à la stabilisation du dispositif, d’où les propositions de clarification de ses interventions dans le guide.

Il serait notamment nécessaire que la circulaire d’accompagnement clarifie le rôle et les modalités d’intervention du collège de déontologie qui par son avis clarifiera les divergences, quelle que soit l’initiateur de sa saisine.

Il serait également utile que la circulaire, en cohérence avec la charte de déontologie que le Premier Président doit prochainement arrêter, indique les modalités selon lesquelles la publicité des avis rendus, après anonymisation, pourraient diffuser telle ou telle position de principe éclairant ainsi les déclarants et les autorités.

Il semble que l’idée qu’un bilan annuel de la mise en œuvre de ce nouveau dispositif est nécessaire est partagée. Nous souhaiterions dès lors que la circulaire évoque ce suivi par le conseil supérieur et intègre également le principe d’un réexamen du dispositif permettant de l’ajuster de façon concertée à l’issue de ses deux premières années d’application.

Enfin, le guide pourrait tenir compte des instructions en vigueur du premier ministre relatives à la féminisation des noms, fonctions et missions afin qu’il puisse symboliquement faire apparaître que les obligations et les fonctions évoquées s’adressent tant aux magistrates qu’aux magistrats des juridictions financières.

Les grilles de saisie des déclarations devront sans doute être adaptées pour tenir compte des aménagements proposés et être en cohérence avec le guide, notamment s’agissant de l’identification du déclarant dont ni la loi ni le décret ne précisent que des coordonnées privées sont exigées.

Ces propositions ont d’ores et déjà été l’objet d’un retour positif par le secrétariat général. Elles seront discutées lors de la réunion de concertation du 18 mai 2017.

Consulter le détail des propositions formulées par la délégation du SJFu :

GUIDE DU DÉCLARANT (les propositions de modification sont en bleu).


Le décret relatif au référent déontologue dans la fonction publique est publié

L’article 28 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée crée un droit pour tout fonctionnaire de consulter un référent déontologue :

Tout fonctionnaire a le droit de consulter un référent déontologue, chargé de lui apporter tout conseil utile au respect des obligations et des principes déontologiques mentionnés aux articles 25 à 28. Cette fonction de conseil s’exerce sans préjudice de la responsabilité et des prérogatives du chef de service.

Un décret en Conseil d’Etat détermine les modalités et critères de désignation des référents déontologues.

Le décret n° 2017-519 du 10 avril 2017 relatif au référent déontologue dans la fonction publique détermine les modalités de désignation des référents déontologues. Il précise également leurs obligations et les moyens dont ils disposent pour l’exercice de leurs missions.

Les missions de référent déontologue peuvent être assurées par :

– une ou plusieurs personnes qui relèvent de l’établissement,

– un collège pouvant comprendre des personnalités qualifiées extérieures,

– une ou plusieurs personnes d’un autre établissement.

A l’exception des personnalités qualifiées extérieures à la fonction publique, les référents déontologues sont choisis parmi les magistrats et fonctionnaires, en activité ou retraités, ou parmi les agents contractuels en CDI.

Il précise également leurs obligations et les moyens dont ils disposent pour l’exercice de leur mission.


The CNOCP published its Annual Report 2016

The key event in 2016 is the publication of the first part of the Conceptual Framework for Public Accounts, which defines the concepts underlying public sector accounting standards.

France is the only country to have introduced such a framework that constitutes a reference and provides guidelines for the future projects of the Public Sector Accounting Standards Council. Hopefully, it will also become a reference for partners engaged in developing accounting standards for the public sector, both at national level (European countries) and on the international scene.

The CNOCP’s upcoming agenda will deal with the aggregation of public accounts and measurement issues related to accrual accounts, including in particular a clarification of the scope of the financial statements as compared to other forms of financial reporting.

2016 was also marked by the Social Security Sector project.

In 2016, an Opinion was issued on the accounting treatment for social security sector pensions, i.e. other than those related to employer / employee relationships. This Opinion is based on the principles set out in the Conceptual Framework for Public Accounts and clarifies the respective roles of sovereign power and of the entities that manage the schemes. This Opinion is the initial phase of a project in which the Public Sector Accounting Standards Council engaged at the end of 2016 with a view to developing a future Accounting Standards Manual for Social Security Organisations.

After developing the Central Government and Public Establishments Manuals, the Council is now committed to producing two Manuals for Social Security Organisations and the local public sector respectively.

 

 


Livre blanc du Syndicat des juridictions financières: où en est-on?

Les observations, remarques, propositions d’amendement devront être adressées à livreblanc@sjfu.fr

Les différents contributeurs de la rédaction du livre blanc des juridictions financières se sont réunis mercredi 26 avril afin de relire l’avant projet, adapter – à la marge – le plan qui avait été établi lors du séminaire du 13 mars et organiser le processus de consultation des adhérents.

L’avant projet, baptisé « document martyr », sera diffusé début mai aux seuls adhérents par l’intermédiaire des délégués de section. Il sera également disponible sur l’Intranet du syndicat. Il  appartiendra aux délégués d’organiser un débat au sein de leur section afin de renforcer l’adéquation de ce texte avec les attentes des adhérents tout en conservant le caractère réaliste et volontaire des propositions formulées, garant de la crédibilité de notre organisation syndicale.

Les observations, remarques, propositions d’amendement devront être adressées à l’équipe projet (courriel: livreblanc@sjfu.fr) avant fin mai de façon à lui permettre de rédiger, début juin, un projet de livre blanc qui sera soumis, pour validation, au conseil national de notre organisation syndicale réuni le 20 juin 2017, à la Cour des comptes.

 

Pourquoi rédiger aujourd’hui un livre blanc sur l’avenir des juridictions financières?


Le futur TGI de Paris devrait être livré au deuxième trimestre de 2018

Le futur palais de Justice de Paris réunira prochainement l’ensemble des services du Tribunal de Grande Instance (TGI) actuellement dispersés sur cinq sites dont l’ Île de la Cité, le tribunal de police et les tribunaux d’instance.

Sa construction est le fruit de la signature d’un partenariat public-privé entre l’Établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP), pour le compte du ministère de la Justice, et la société privé Arelia constituée notamment de la filiale francilienne de Bouygues Construction, Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Il bénéficiera d’une situation exceptionnelle entre le boulevard périphérique (Porte de Clichy, RERC, M14) et le boulevard Berthier (T3), condition importante sachant que plus de 8 000 personnes y seront accueillies chaque jour :

  • Utilisateurs : magistrats, avocats, personnels de police et de gendarmerie, fonctionnaires de l’administration pénitentiaire ou d’autres administrations, personnels d’exploitation ;
  • Usagers : prévenus libres, gardés à vue ou incarcérés, victimes, témoins, presse ;
  • Public : accompagnants, public des audiences, visiteurs, groupes scolaires, etc.

Le futur palais de Justice de Paris réunira des espaces ouverts au public – une  salle des pas perdus de 5 500 m2, 90 salles d’audience – des bureaux sur 30 000 m2 ainsi que des locaux de service et des espaces sécurisés.

Le projet architectural est l’œuvre de l’agence Renzo Piano Building Workshop. Il se compose d’un socle surmonté d’une tour de 40 niveaux en trois gradins culminant à 160 m et, formant un L avec le premier, d’un second bâtiment de dimensions plus modestes, 8 étages.

La hauteur de cet édifice emblématique le place parmi les repères monumentaux du ciel parisien ; sa forme élancée dégage l’horizon, crée une ouverture visuelle sur Clichy et symbolise le lien entre Paris et sa proche banlieue.

Le garde des Sceaux a décidé de reporter son ouverture, initialement prévue fin 2017,  au deuxième trimestre 2018 afin de prendre en compte les nouveaux effectifs de la lutte antiterroriste et de procéder à quelques aménagements jusque-là sous-estimés.


Comment moderniser le contenu du plan local d’urbanisme?

Avec les nouveaux enjeux de transition énergétique et écologique des territoires, l’urbanisme local doit s’adapter à travers la modernisation des plans locaux d’urbanisme.

Depuis le 1er janvier 2016, un décret propose aux collectivités de nouveaux outils pour l’élaboration des règlements de PLU. Il leur propose aussi,  à travers les orientations d’aménagement et de programmation, de nouvelles possibilités pour mieux traduire leur projet de territoire dans leur PLU et pour mieux répondre aux aspirations des habitants et des acteurs de l’urbanisme. La modernisation du contenu est progressive et s’applique au fil des nouvelles élaborations de PLU ou de leur révision.

Ce décret vise, pour l’essentiel,  à répondre à un besoin général de clarification, de mise en cohérence et de lisibilité des règles d’urbanisme, pour en faciliter l’utilisation et la traduction opérationnelle. Il réaffirme le lien entre le projet de territoire, la règle et sa justification, par la traduction des objectifs structurants auxquels doit répondre le PLU :

  • le renforcement de la mixité fonctionnelle et sociale ;
  • la maîtrise de la ressource foncière et la lutte contre l’étalement urbain ;
  • la préservation et la mise en valeur du patrimoine environnemental, paysager et architectural.

Afin d’accompagner les collectivités, le ministère du logement et de l’habitat durable a élaboré un guide formulant 20 propositions qui se déclinent autour de plusieurs principes directeurs concernant l’utilisation du document :

  • simplifier, clarifier et faciliter l’écriture des règlements de PLU et les rendre plus facilement appropriables par leurs utilisateurs en les structurant de manière thématique ;
  • offrir plus de souplesse aux collectivités pour une meilleure adaptation des règles à leurs territoires.

Les principes directeurs s’attachent également à réaffirmer les objectifs nationaux :

  • préserver le cadre de vie ;
  • encourager l’émergence de projets ;
  • intensifier les espaces urbanisés et accompagner le développement de la construction de logements,  favoriser la mixité fonctionnelle et sociale.

Ce guide présente ainsi les nouvelles déclinaisons possibles pour traduire un projet de territoire dans un règlement de PLU et ses orientations d’aménagement et de programmation (OAP) au regard des objectifs nationaux et des attentes des porteurs de projets de construction.

Il s’adresse aux techniciens des collectivités, des bureaux d’étude et de l’État, auteurs de PLU ou PLUi et concerne uniquement les mesures issues du décret relatif a la partie réglementaire du livre Ier du code de l’urbanisme et portant modernisation du contenu des plans locaux d’urbanisme.

Pour en savoir davantage : 

Accéder au Guide de la modernisation du contenu du plan local d’urbanisme

Fiches techniques :

Fiche 01 – Mesures transitoires (PDF- 114.6 ko)

Fiche 02 – La structure et le contenu du règlement (PDF- 137.7 ko)

Fiche 03 – Le rapport de présentation, un contenu renforcé (PDF- 137.5 ko)

Fiche 04 – Les principes généraux d’écriture du règlement (PDF- 199.1 ko)

Fiche 05 – Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) (PDF- 141.8 ko)

Fiche 06 – Réforme des destinations de constructions (PDF- 295.4 ko)

Fiche 07 – Le zonage (PDF- 182 ko)

Fiche 08 – Les zones de renvoi au RNU dans un PLUi (PDF- 105.7 ko)

Fiche 09 – Représentations graphiques réglementaires et illustratives (PDF- 155.6 ko)

Fiche 10 – Secteurs comportant des règles alternatives (PDF- 219.2 ko)

Publication :

Brochure sur la modernisation du contenu du PLU