Le futur TGI de Paris devrait être livré au deuxième trimestre de 2018

Le futur palais de Justice de Paris réunira prochainement l’ensemble des services du Tribunal de Grande Instance (TGI) actuellement dispersés sur cinq sites dont l’ Île de la Cité, le tribunal de police et les tribunaux d’instance.

Sa construction est le fruit de la signature d’un partenariat public-privé entre l’Établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP), pour le compte du ministère de la Justice, et la société privé Arelia constituée notamment de la filiale francilienne de Bouygues Construction, Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Il bénéficiera d’une situation exceptionnelle entre le boulevard périphérique (Porte de Clichy, RERC, M14) et le boulevard Berthier (T3), condition importante sachant que plus de 8 000 personnes y seront accueillies chaque jour :

  • Utilisateurs : magistrats, avocats, personnels de police et de gendarmerie, fonctionnaires de l’administration pénitentiaire ou d’autres administrations, personnels d’exploitation ;
  • Usagers : prévenus libres, gardés à vue ou incarcérés, victimes, témoins, presse ;
  • Public : accompagnants, public des audiences, visiteurs, groupes scolaires, etc.

Le futur palais de Justice de Paris réunira des espaces ouverts au public – une  salle des pas perdus de 5 500 m2, 90 salles d’audience – des bureaux sur 30 000 m2 ainsi que des locaux de service et des espaces sécurisés.

Le projet architectural est l’œuvre de l’agence Renzo Piano Building Workshop. Il se compose d’un socle surmonté d’une tour de 40 niveaux en trois gradins culminant à 160 m et, formant un L avec le premier, d’un second bâtiment de dimensions plus modestes, 8 étages.

La hauteur de cet édifice emblématique le place parmi les repères monumentaux du ciel parisien ; sa forme élancée dégage l’horizon, crée une ouverture visuelle sur Clichy et symbolise le lien entre Paris et sa proche banlieue.

Le garde des Sceaux a décidé de reporter son ouverture, initialement prévue fin 2017,  au deuxième trimestre 2018 afin de prendre en compte les nouveaux effectifs de la lutte antiterroriste et de procéder à quelques aménagements jusque-là sous-estimés.