Selon les auteurs du rapport consacré « L’encadrement supérieur et dirigeant de l’Etat« , remis en juillet 2014, une gestion dynamisée de l’encadrement supérieur passe par l’élaboration de « parcours » pour les hauts fonctionnaires, en corrigeant les très forts contrastes qui caractérisent les différents corps – au détriment marqué des administrateurs civils. Le discours relatif au développement et à l’encouragement des mobilités intra et inter-fonctions publiques est de plus en plus résolu et le corpus de règles susceptible de freiner son essor a donc été considérablement assoupli. Mais les effets n’ont pas toujours été ceux escomptés. Aussi, pour tenir compte de l’allongement des durées de carrière, la mission propose de fixer de nouveau des échéances de 4 ans pour la mobilité, 8 ans pour l’accès à l’emploi de sous-directeur et de créer un palier de 10 ans pour celui de chef de service.
Elle préconise en revanche d’amorcer un rapprochement plus audacieux entre la fonction publique d’Etat et la fonction publique territoriale. Le moment est peut-être venu de mener une réflexion prospective globale quant aux besoins de cadres supérieurs et dirigeants de l’Etat et des collectivités territoriales, et d’ouvrir des voies communes en matière de recrutement et de formation.
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