L’AATF présente un projet de revendication pour un meilleurs déroulé de carrière de ses adhérents

 

L’Association des Administrateurs Territoriaux de France (AATF) regroupe les hommes et les femmes qui occupent des fonctions d’encadrement dirigeant et supérieur dans les collectivités locales de plus de 40 000 habitants. L’association a pour objectif de défendre les intérêts des administrateurs territoriaux, de favoriser le déploiement de leur carrière dans le secteur public local mais aussi dans les autres univers professionnels.

Elle a récemment présenté sa plate-forme de revendication pour un meilleurs déroulé de carrière de ses adhérents:

Thème : Comparaison : Revendication :

 

ENTREE DANS LA CARRIERE
Titularisation AC : titularisation à l’issue de la scolarité à l’ENA

AT : titularisation au terme d’un stage d’une durée de 6 mois, renouvelable une fois, qui court à l’issue de la scolarité à l’INET

Application du principe de parité FPE/FPT :

à arbitrer :

(1) Remplacer la période de stagiarisation de 6 mois lors de la prise du premier poste en sortie d’INET par un dispositif de stagiarisation collégiale de chaque structure ayant accueilli en stage l’EAT durant son parcours INET.

Il existe une fragilité à la mise en œuvre de ce dispositif, qui risque de freiner l’accueil en stage d’EAT par des collectivités contraintes de les nommer et recruter à l’issue de leur scolarité, ce qui est en contradiction avec le principe de libre administration et de libre choix de leurs collaborateurs.

(2) Cette difficulté pourrait être surmontée par une transformation profonde de la gestion du cadre d’emploi, sur le modèle d’un corps interministériel, avec la création d’un cadre d’emploi intercollectivités, employeur unique de tous les administrateurs, qui seraient affectés dans des collectivités sous la forme d’un détachement fonctionnel.Dans cette hypothèse, cet employeur unique aurait pour support un employeur national territorial (ex : CNFPT) ou étatique (scénario de la fusion en un seul corps interfonctions publiques des A+).

(3) Une autre proposition de l’association pourrait consister en la possibilité pour un AT d’être stagiarisé sur un poste fonctionnel, avec retour sur la liste d’aptitude en cas de refus de titularisation.

Nombre de places au concours

et examen professionnel d’AT

Quelques données chiffrées :

taux ESD Etat : 4,2 pour 1 000 agents (10 000)

taux ESD Territoriale : 3,2 pour 1 000 agents (6 000)

taux ESD moyenne fonction publique : 4 pour 1 000 agents

 

nbre fonctionnaires FPE (hors enseignants) : 1,3 million

nbre fonctionnaires FPT : 1,98 million

 

nb ESD théorique FPE (4 pour 1000 agents) : 5 200 (volume réel : 9 998)

nb ESD théorique FPT (4 pour 1000 agents) : 7 920 (volume réel : 5 985).

proportion théorique part FPE/ part FPT : 39 %

proportion réelle part FPE/ part FPT : 62,5 %

 

âge moyen AC Etat : 47,9 ans (46,2% > 50ans)

âge moyen AT : 49,1 ans (56,5 % > 50 ans) → vieillissement du cadre d’emploi

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

L’objectif est d’instaurer un nombre respectifs de places au concours de l’INET-ENA en cohérence avec le ratio moyen d’ESD dans la fonction publique (4 pour 1 000 agents) et les volumes respectifs d’agents à encadrer dans la FPE et la FPT.

Ainsi, serait mise en place une gestion coordonnée des volumes respectifs des promotions INET-ENA entre le CNFPT et les services de l’Etat compétents :

l’Etat a augmenté sensiblement le nombre de places ouvertes au concours de l’ENA (de 80 à 90 en 2014) alors que parallèlement le nombre de places

ouvertes ou pourvues au concours de l’INET décroit, qui plus est dans un contexte de vieillissement du cadre d’emploi des AT. Cette évolution est d’autant plus incompréhensible que depuis deux décennies, dans le cadre des mouvements de décentralisation, l’Etat transfère ses compétences vers les collectivités territoriales.

DEROULEMENT DANS LA CARRIERE
Durée d’avancement d’échelons A l’heure actuelle la durée unique des échelons de la grille indiciaire des administrateurs civils est égale à la durée minimale des échelons correspondants pour les administrateurs territoriaux. La durée du temps passé dans chacun des échelons des grades du corps des AC correspond à la durée minimale du temps passé dans chacun des échelons des grades du cadre d’emploi des AT. Or les administrateurs civils peuvent en plus bénéficier de réduction d’ancienneté quasi systématique.

La situation actuelle en matière de durée de déroulement de carrière est donc totalement inéquitable, et ne respecte en aucun cas le principe de parité.

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

L’AATF demande un alignement de la durée d’avancement des AT sur celle des AC, par la suppression de la durée maximale et la mise en place d’un dispositif de réduction d’ancienneté semblable à celui du corps des AC.

 

Par ailleurs, les accords PPCR prévoient l’application d’une cadence unique d’avancement d’échelon dans les corps et cadres d’emplois.

Pour l’AATF, il n’est pas concevable que la mise en oeuvre de cette mesure pour les administrateurs civils et territoriaux conduise à la définition d’une durée moyenne dans les échelons supérieure à celle en vigueur actuellement dans les grilles indiciaire des administrateurs civils, car cela conduirait à dégrader la situation de l’ensemble de ces hauts fonctionnaires.

Conditions de passage à la hors classe L’accès au grade d’AC hors classe se fait à l’ancienneté (4 ans d’ancienneté, 6ème échelon), sans aucune exigence de mobilité (art 11 décret 16 novembre 1999).

L’AT doit quant à lui, satisfaire à cette même obligation d’ancienneté, cumulée à une exigence de mobilité fonctionnelle dans une autre structure que celle qui a procédé à son recrutement dans le cadre d’emplois des AT (art 15 décret 30 décembre 1987).

Il existe toutefois une obligation de mobilité statutaire pour les AC, mais qui reste d’une portée relative et sans lien avec l’avancement de grade (décret 4 janvier 2008).

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

Le principe de parité doit conduire à l’instauration d’une obligation de mobilité statutaire de même nature pour les AC que pour les AT, à l’instar de tous les corps de hauts fonctionnaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

Grille indiciaire Suite aux accord PPCR et en l’absence de révision de la grille indiciaire des AT :

Indice 1er échelon AT (IB 528) < indice 1er échelon attaché principal (IB 504 → IB 593 avec PPCR).

 

 

 

Maintien d’un pyramidage indiciaire cohérent au sein de la FPT :

 

Revalorisation de la grille indiciaire AT dans le sens d’un pyramidage cohérent (éviter l’inversion des indices de début de carrière d’AT et attaché principal), avec l’instauration d’un niveau de rémunération de la haute fonction publique de même niveau que celle des autres pays européens (cf rapports).

 

 

Accès au grade d’Administrateur Général (grade à accès fonctionnel) Conditions actuelles d’accès au grade de Général, dit à « accès fonctionnel » :

 

– FPE : AC : décret 2012-205 du 10 février 2012 :

avoir occupé pendant 8 ans au cours des 15 dernières années, en position de détachement, un ou plusieurs emplois supérieurs/de direction à forte responsabilité

ou

avoir exercé, pendant 10 ans au cours des 15 dernières années, des fonctions supérieures d’un niveau particulièrement élevé de responsabilité.

 

– FPT : AT : décret 2013-738 du 12 août 2013 :

avoir occupé pendant 8 ans des « Emplois des collectivités territoriales créés en application de l’article 6-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 (responsabilités d’encadrement, de direction de services, de conseil ou d’expertise, ou de conduite de projet ), dotés d’un indice terminal correspondant au moins à l’échelle lettre B » ;

ou

avoir occupé pendant 10 ans les emplois suivants de « Directeur général des services des communes de 40 à 80 000 habitants et des établissements publics

locaux assimilés » ou de « Directeur général adjoint des services des régions de

moins de 2 000 000 d’habitants, des départements de moins de 900000 habitants, des communes de 150 000 à 400 000 habitants et des établissements publics locaux assimilés.»

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

Pour ce qui concerne le grade à accès fonctionnel (GRAF), le Cabinet du ministre de la Fonction Publique a indiqué en septembre 2015 qu’il travaillait à un aménagement et un déverrouillage de l’accès au GRAF pour la FPE. Si les conditions actuelles d’accès (8 ans dans les emplois fonctionnels de direction ou 10 ans dans le vivier « haute responsabilité ») seraient maintenues, une troisième voie permettant d’accéder à ce GRAF sous le contrôle de l’employeur et de la CAP devrait être instaurée.

En vertu du principe de parité, cette mesure devrait rapidement être étendue à la Fonction Publique Territoriale.

L’AATF  est en accord sur le principe de faciliter les conditions d’accès au grade de Général, mais reste vigilante sur les modalités d’aménagement qui seront proposées pour la FPE et sur les délais de transposition à la FPT de cette disposition.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATTRACTIVITE DU CADRE D’EMPLOI
Grille indiciaire des emplois fonctionnels La revalorisation des grilles indiciaires de certains emplois fonctionnels par homologie avec les emplois de direction de l’État (décret n°2009-360 du 31 mars 2009 relatif aux emplois de direction de l’administration territoriale de l’État) permettrait un renforcement de l’attractivité des emplois fonctionnels dans un cadre respectueux du principe de parité inter fonction publique. Application du principe de parité FPE/FPT :

 

La proposition est d’établir une nouvelle grille indiciaire en s’inspirant des échelonnements indiciaires des emplois de direction des administrations territoriales de l’État en classant les emplois fonctionnels des collectivités territoriales en groupes (6 dans cette proposition). Il conviendrait aussi de scinder (comme c’était le cas avant l’entrée en vigueur du décret n°94-1157 du 28 décembre 1994) l’emploi de DGA de ville de la strate comprise entre 40 et 150.000 habitants en deux : 40 à 80.000 habitants et 80 à 150.000 habitants. Il est proposé en outre de créer une troisième strate de départements pour un rééquilibrage des strates : plus de 900.000 habitants, de 400.000 à 900.000 habitants, jusqu’à 400.000 habitants pour les emplois de DGA. Enfin, il est proposé d’utiliser systématiquement l’échelon HEBbis comme un échelon à part entière dans le déroulement de carrière des emplois fonctionnels. Cf tableaux en annexe.

Régime indemnitaire   RIFSEEP- cf note

 

NBI des emplois fonctionnels La revalorisation de la NBI de certains emplois fonctionnels par homologie avec les emplois de direction de l’État (décret n°2009-360 du 31 mars 2009 relatif aux emplois de direction de l’administration territoriale de l’État) permettrait un renforcement de l’attractivité des emplois fonctionnels dans un cadre respectueux du principe de parité inter fonction publique. La proposition est de réviser l’échelonnement de la NBI en s’inspirant des échelonnements indiciaires des emplois de direction des administrations territoriales de l’État, en classant les emplois fonctionnels des collectivités territoriales en groupes (6 dans ma proposition).

La NBI des DGS s’échelonnerait de 60 (groupe V) à 120 (groupe I) et celle des DGA de 40 (groupe VI) à 100 (groupe II). Cf tableaux en annexe.

 

En l’absence de l’instauration d’une cotation des emplois fonctionnels, il est proposé a minima une revalorisation de la NBI échelonnée de la manière suivante :

– DGA des départements de moins de 150.000 habitants : 35 points

– moins de 500.000 : 50 points,

– les DGS 50 et 60, sans modifier les catégories supérieures.

 

 

 

 

 

Statut d’emploi fonctionnel pour les DGS/DGA La proposition est de créer un statut d’emploi fonctionnel pour les DGS-DGA de la FPT, à l’instar des emplois fonctionnels de l’Etat. Ce statut pourrait inclure un volet « prérogatives propres » ainsi qu’un volet « conditions matérielles et financières » d’occupation des emplois. Cette évolution permettrait d’introduire une sécurisation juridique accrue de leurs actes, une égalité de traitement entre titulaires d’emploi de même nature (ex DGS de département, qu’il vienne de l’INET, de l’ENA…), ainsi qu’une majoration indemnitaire (dont peuvent bénéficier certains emplois de l’Etat.
Abaissement du seuil démographique d’emploi des AT L’art 2 du Décret n°87-1097 du 30 décembre 1987 portant statut particulier du cadre d’emplois des administrateurs territoriaux stipule que « les administrateurs territoriaux exercent leurs fonctions dans les services des régions, des départements, des communes de plus de 40 000 habitants, ainsi que des offices publics de l’habitat de plus de 10 000 logements. Ils peuvent également exercer leurs fonctions dans les établissements publics locaux assimilés à une commune de plus de 40 000 habitants » À arbitrer :

Il est proposé de réfléchir à l’opportunité d’abaisser ce seuil, à un seuil à définir :

– 20 000 habitants, tranche d’emploi des DGS de communes ;

– 15 000 habitants, seuil pour les intercommunalités.

Ces deux seuils permettraient d’élargir les perspectives d’emploi, pour tenir compte de la modification du marché de l’emploi considérable induite par les évolutions législatives récentes (loi NOTRE, MAPTAM, loi de délimitation des régions, etc…), qui conduisent à une concurrence soutenue avec les A+ de l’Etat (corps ENA et ingénieurs).Cette modification induirait une évolution comparable pour les ingénieurs en chef.

Cette évolution, et le repositionnement partiel induit des AT sur le marche de l’emploi pourrait néanmoins être interprétée comme une dévalorisation du cadre d’emploi.

Un rapport spécifique, confiée à Thierry Gévaudan, sera présenté au CA du 13 avril.

Statut d’expert de haut niveau et de directeur de projet Ces emplois de la FPE sont régis par le décret n° 2008-382 du 21 avril 2008 relatif aux emplois d’expert de haut niveau et de directeur de projet des administrations de l’Etat et de ses établissements publics.

Les experts de haut niveau assurent des missions de conseil, d’audit ou de médiation qui requièrent une expérience diversifiée et une grande capacité d’analyse et de proposition. Ils peuvent se voir confier l’analyse d’organisations ou de méthodes de management. Ils peuvent également proposer des mesures d’adaptation et accompagner leur mise en place. Les directeurs de projet sont chargés, quant à eux, d’animer la conduite de projets et de coordonner à cette fin l’action des services intéressés. Ces projets peuvent évoluer pendant la durée d’occupation des fonctions.

Le mouvement de réduction du nombre de corps des fonctionnaires de l’État a été renforcé par une politique de rapprochement et de fusion des corps. Ce mouvement de fusion des corps s’est par ailleurs accompagné d’une série de mesures qui devaient faciliter l’évolution des carrières et ouvrir des possibilités de débouchés aux cadres : la rénovation des grilles indiciaires et la création du statut d’expert de haut niveau.

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

L’AATF demande la transposition de ce statut d’expert de haut niveau et de directeur de projet à la FPT.

L’objectif est de permettre à certaines collectivités (nature et strate à déterminer) de créer des emplois de type « experts »  dotés d’une grille spécifique comprise entre celle du cadre d’emplois des administrateurs territoriaux et celle des emplois fonctionnels.

La constitution des Etablissements Publics Territoriaux (EPT) et des métropoles, ainsi que la fusion des Régions constituent une opportunité pour la création de ces fonctions dans un cadre pertinent pour la FPT dans la mesure où, d’une part, ces chantiers sont extrêmement complexes et, d’autre part, cette mesure pourrait permettre d’accompagner la diminution du nombre d’emplois fonctionnels dans les collectivités fusionnées.

 

 

 

Protection dans le cadre des processus de réorganisation imposés par le législateur L’AATF s’est pleinement investie afin que soit instauré un dispositif de protection des emplois fonctionnels dans les collectivités fusionnées pour les cas des intercommunalités et des régions fusionnées.

Il conviendrait néanmoins que soit officiellement précisée, en ce qui concerne la procédure prévue à l’article 53 de la loi du 26 janvier 1984, quant aux délais et modalités (entretien préalable, information de l’assemblée, décharge de fonction le 1er jour du 3ème mois suivant), l’échéance d’application : c’est à dire à compter du moment du vote du nouveau tableau des effectifs.

Mobilités inter fonctions publiques,

 

accès aux corps et emplois relevant de la décision du gouvernement

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

L’AATF souhaite que la place des AT soit pleinement prise en compte dans le cadre de la stratégie pluri annuelle de l’Etat en matière de modernisation des politiques de ressources humaines et de diversification des parcours des hauts fonctionnaires, dans le sens d’une réciprocité accrue dans le cadres des mobilités entre FPE et FPT. L’objectif quantitatif de diversification des recrutements est un mécanisme déjà connu. Il pourrait être repris au bénéfice des administrateurs territoriaux. Très concrètement, chaque ministère pourrait avoir pour objectif de recruter dans une autre fonction publique un pourcentage de ses emplois fonctionnels, notamment pour les postes d’encadrement supérieur (proposition du rapport Roturier).

Concernant la question d’une plus large ouverture des emplois de direction de l’Etat (directeur, chef de service et sous-directeur d’administration centrale) aux administrateurs territoriaux, l’AATF a rappelé au cours de ses rdv ministériels que les collectivités territoriales avaient de longue date été très accueillantes pour les hauts fonctionnaires de l’Etat sur des emplois fonctionnels, sans que ces derniers aient toujours pu faire valoir des expériences antérieures en collectivité. Aussi, l’AATF ne peut considérer qu’un expérience avérée dans les services de l’Etat soit considéré comme pré requis obligatoire pour que les administrateurs territoriaux puissent prétendre à ce type d’emplois.

La diversification des parcours professionnels et la possibilité pour des cadres supérieurs et dirigeants territoriaux d’occuper des postes dans la haute administration d’Etat constituent une revendication fondamentale de l’association, indissociable de sa volonté de faire valoir le principe de parité entre fonctions publiques dans toutes les sphères d’exercice de responsabilité des hauts fonctionnaires.

Observatoire

de la gestion publique locale

Application du principe de parité FPE/FPT :

 

L’AAT est très attachée à la mise en place rapide de l’observatoire de la gestion publique locale. Ce nouvel observatoire, qui prendra le relais de l’observatoire des finances publiques, sera chargé d’établir, de collecter, d’analyser et de mettre à jour les données et les statistiques portant sur la gestion des collectivités territoriales et de diffuser ces travaux, afin de favoriser le développement des bonnes pratiques. Il pourra également identifier les pratiques innovantes (design des politiques publiques, communautés apprenantes…). Présidé par le Président du Comité des Finances Locales (CFL), cet organisme doit permettre aux élus locaux et aux fonctionnaires territoriaux de disposer de données objectives sur l’action publique locale sur le champs de toutes ses politiques publiques (finances mais aussi RH, urbanisme, solidarité, etc.). Cette structure d’expertise indépendante des administrations centrales, placée sous l’autorité des élus locaux devra faire faisant toute leur place aux professionnels territoriaux.

L’AAT, à l’origine de cette proposition retenue par le législateur dans le cadre de la loi Notre, est candidate aux côtés des autres associations professionnelles territoriales, pour travailler à sa préfiguration. Ce projet fondamental, garant d’un dialogue équilibré entre Etat et Territoires, ne doit pas dévoyé. Ainsi, l’observatoire ne saurait être un nouveau service de l’Etat placé sous son autorité.

L’AAT revendique en outre la parité FPE/FPT dans la composition des équipes techniques préfigurant puis faisant fonctionner cet observatoire. Dans un communiqué commun de l’Entente des territoriaux, ont été réclamés une autonomie de cet observatoire vis-à-vis des services centraux de l’Etat et un rattachement direct au Président du CFL. L’Entente entend jouer pleinement son rôle dans la composition du comité scientifique et technique qui assistera le comité d’orientation politique composé d’élus locaux. Elle est également favorable à la création d’une équipe technique qui devra dialoguer au quotidien avec les directions de l’Etat et mettra en oeuvre les commandes des élus et du Président du CFL.

Cette équipe devra être strictement paritaire, c’est-à-dire composée à égalité de fonctionnaires territoriaux et de fonctionnaires d’Etat, comme le précise l’article 113 de la loi NOTRe et dans la recherche d’une mixité féconde des profils professionnels.

 

 

ANNEXE :

 

Proposition de cotation des emplois d’AT :

 

Groupe I

DGS de la Région Ile-de-France

 

Groupe II

DGS des villes de plus de 400.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés).

DGS des départements de plus de 900.000 habitants

DGS des régions de plus de 2.000.000 habitants

DGA de la Région Ile-de-France

 

Groupe III

DGS des villes de 150.000 à 400.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

DGS des départements jusqu’à 900.000 habitants

DGS des régions jusqu’à 2.000.000 habitants

DGA des villes de plus de 400.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés).

DGA des départements de plus de 900.000 habitants

DGA des régions de plus de 2.000.000 habitants

 

Groupe IV

DGS des villes de 80.000 à 150.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

DGA des villes de 150.000 à 400.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

DGA des départements de 400.000 à 900.000 habitants

DGA des régions jusqu’à 2.000.000 habitants

 

Groupe V

DGS des villes de 40.000 à 80.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

DGA des villes de 80.000 à 150.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

DGA des départements jusqu’à 400.000 habitants

 

Groupe VI

DGA des villes de 40.000 à 80.000 habitants (ainsi que les intercommunalités et établissements assimilés)

 

 

 

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