Égalité professionnelle : où en est-on ?

Le débat d’orientation stratégique qui a clos le dernier congrès annuel du SJF avait identifié l’égalité professionnelle comme l’un des sujets prioritaires du nouveau bureau, au sein duquel trois membres ont donc été désignés pour suivre particulièrement cette problématique : Isabelle François (Cour des comptes), Lucile Lejeune (CRC ARA) et Eric Pélisson (CRC Antilles-Guyane). Ils se tiennent à votre disposition, en relai des délégués de section, pour toute question.

Le débat d’orientation stratégique qui a clos le dernier congrès annuel du SJF avait identifié l’égalité professionnelle comme l’un des sujets prioritaires du nouveau bureau, au sein duquel trois membres ont donc été désignés pour suivre particulièrement cette problématique : Isabelle François (Cour des comptes), Lucile Lejeune (CRC ARA) et Eric Pélisson (CRC Antilles-Guyane). Ils se tiennent à votre disposition, en relai des délégués de section, pour toute question.

A l’occasion de la réunion d’agenda social du 20 novembre dernier, le secrétariat général de la Cour a annoncé à vos représentants le lancement d’un marché en vue d’un diagnostic sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein des juridictions financières. Le sujet revêtait alors une actualité particulière puisque fin 2019, les femmes représentaient seulement 2 candidates sur 16 pour l’accession au grade de président de section, et seulement 3 sur 23 pour l’inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de président ou vice-président de CRC.

Ce marché, notifié en fin d’année 2019, doit consister en l’élaboration d’un diagnostic et l’accompagnement des juridictions financières en vue de déterminer un plan d’actions. Vos représentants ont insisté auprès de l’administration pour rencontrer les enquêteurs dans le cadre de la première phase d’entretiens. Ce sont en effet ces entretiens individuels et collectifs qui permettront d’élaborer le questionnaire qui devrait être diffusé à l’ensemble des personnels des juridictions financières courant 2020, afin de réaliser ledit diagnostic.

La pertinence du diagnostic dépendra de la capacité du prestataire-enquêteur à cerner la variété des parcours professionnels au sein des juridictions financières pour poser les bonnes questions, et obtenir des réponses représentatives. Pour cette raison, il nous est apparu primordial que l’organisation représentative des magistrats puisse faire état des problématiques propres à notre corps, notre statut et aux conditions d’exercice de nos missions dès l’état des lieux initial.

Vos représentants resteront donc particulièrement mobilisés sur ce sujet dans les semaines à venir, au cours desquelles devraient se tenir les entretiens exploratoires.

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