Le G 16 adopte son programme de revendication
Lors de la réunion du G 16 du 5 juillet 2016, douze corps étaient représentés. Le représentant du Conseil d’Etat, absent depuis plusieurs années, a repoussé son retour à la réunion du 13 septembre. Le représentant des tribunaux administratifs était aussi absent.
L’ordre du jour a pour l’essentiel été consacré à l’adoption, moyennant d’ultimes modifications, du document sur les missions et les valeurs de la haute fonction publique. La discussion a notamment butté sur le mention de la disparité des rémunérations en son sein : la représentante de l’IGAS souhaitant une insertion à ce sujet ; le représentant de l’IGF ne la souhaitant pas. Le représentant des administrateurs civils a trouvé une solution diplomatique afin d’arrondir les angles : mentionner cette disparité à un autre paragraphe de ce dossier.
Ce document, enfin validé, devrait être présenté à la presse en septembre, notamment à Acteurs publics.
Les corps représentés peinent à transmettre les données relatives à la rémunération de leurs membres. Seuls trois corps ont répondu, dont le nôtre. Nous sommes face à un phénomène de résistance passive caractérisé. L’IGF subordonne sa transmission à l’engagement de ne pas communiquer ces éléments à la presse. L’idée serait d’utiliser ces informations dans nos actions de lobbying ciblés sur les cabinets ministériels, les candidats aux élections présidentiels et d’autres acteurs influents.
Jean Poulit a présenté une synthèse des rencontres ministérielles (le SJFu participé à l’une d’entre elles) et a rappelé qu’une délégation du G16 rencontrait Annick Girardin l’après-midi même. Il a également pris des contacts avec des proches des deux principaux candidats de l’opposition. Aucun entretien n’a à ce jour été programmé. Il a aussi été question de rencontrer les principales organisations syndicales.
Le représentant de l’IGA a émis l’idée de créer un G 16 des jeunes, regroupant des représentants de chaque corps ayant très peu d’ancienneté. Cette idée a été appréciée par les autres membres du G16 mais aucune décision formelle allant dans ce sens n’a été prise.
En fin de réunion, la représentante de l’association des anciens élèves de l’ENA a indiqué qu’elle ne souhaitait plus assurer la trésorerie du G16, en raison de difficultés de recouvrement. Il convient donc de trouver une solution de remplacement : soit une autre association ou un autre syndicat prend la relève, soit chaque convive règle, à chaque réunion, sa contribution.
Aucune organisation ne s’est montrée candidate pour cette activité.
Les prochaines réunions sont programmées les 13 septembre, 22 novembre, et 17 janvier prochains.